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 Les relation Performance Conseil-CNJE

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Killian
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Killian


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MessageSujet: Les relation Performance Conseil-CNJE   Les relation Performance Conseil-CNJE Icon_minitimeLun 26 Sep - 17:09

Petit rappel sur Performance Conseil

Association à vocation économique et pédagogique, Performance Conseil a été créée en 1997 par des étudiants du DESS GDPME. Elle est devenue membre de la CNJE (Confédération Nationale des Junior Entreprises, la Snije pour les intimes), qui gère les labels visant à garantir la qualité des prestations fournies par les diverses structures. www.cnje.org

L’ESSEC a initié le mouvement en 1967 et désormais ce sont plus de 117 membres qui composent la CNJE. Les membres doivent prétendre au label de Junior Entreprise (JE) pour ne pas subir la radiation du mouvement. Mais afin de laisser une chance de se rattraper en cas de problèmes, le label de Junior Initiative permet, pendant une durée transitoire (deux ans) de (ce sont leurs mots) « bénéficier d’un rapprochement privilégié », c'est-à-dire devoir prouver les améliorations effectués au sein de la Junior.

La rétrogradation

C’est ce qui est arrivée en 2003, suite à différentes fautes et erreurs de compréhension. C’est à ce moment là qu’il faut introduire un des principaux défauts de la CNJE : ils ont un pouvoir de vie ou de mort sur les labels mais d’une part la CNJE est composée des plus grandes écoles de commerce et d’ingénieurs (les facs ne sont qu’une petite dizaine mais toutes rétrogradées ou alors c’est la Sorbonne…) et d’autre part, les auditeurs qui inspectent l’ensemble des procédures organisationnelles et la comptabilité des Juniors sont des étudiants.

Comment cela se passe t’il concrètement ?

Chaque année, un audit est organisé pour contrôler le bon suivi des règles (en résumé, pérennité financière, déontologie, qualité, organisation et comptabilité). Celui de 2003 a donc été fatal au label en occasionnant sa perte. Celui de 2004 a permis de les convaincre des efforts fournis mais certaines lacunes ont fait que celui de 2005 était décisif.

Notre équipe s’est chargée de remettre la Junior à flots et a mis les bouchées doubles pour y arriver. C’est simple cela nous a coûté un été afin d’être prêt. Le 10 octobre, nous avons donc reçu deux auditeurs de la CNJE, Gaby et Grégo en compagnie de notre nouveau bureau et de l’ancien.

Leur visite n’a fait apparaître que de légères lacunes organisationnelles (un exemple : enregistrer le fichier adhérent à l’INPI, parapher la page de signature des contrats (sic), etc)
Grâce au travail de Sébastien et Aurélia, la comptabilité, comme chaque année, n’a posé aucun problème.

Nous partions donc confiants étant donné que, pour couronner le tout, Gaby s’était engagée à nous transmettre des documents types pour améliorer les nôtres et que notre audit était somme toute positif et que si certaines corrections étaient apportées, elle « ne voit pas pourquoi le label ne nous serait pas rendu, d’autant plus que la CNJE aidera à vous faire revenir ».

Les relations avec la CNJE

En octobre, lors du salon Innovact sur lequel nous avions une mission, nous rencontrons le nouveau bureau de la CNJE à qui nous expliquons notre situation et les difficultés liées à la gestion d’une Junior au sein d’une Université telle que l’URCA.
Celui-ci est ravi d’entendre notre version des faits et nous assure de son soutien. En effet, les décisions de rétrogradation/labellisation/radiation sont proposées par le bureau (la CNJE) et le Comité Senior pour être votées par les président des Junior Entreprises, ce qui est un détail important puisque tous ceux qui sont en difficulté ne peuvent pas voter et ceux qui font 300 000 euros de chiffre d’affaires ne votent pas en notre faveur puisque ils n’ont aucun intérêt à ce que les JI restent.

C’est un raisonnement simple : étant donné que la cotisation des membres à la CNJE est proportionnelle au Chiffre d’affaires mais que les « services » offerts en contrepartie sont les mêmes pour tous, les grandes JE voyaient leur facture augmenter du seul fait de notre présence.

Sur le papier (mais nous ne connaissions pas tous ces détails), c’était mal barré…

Suite à l’audit, nous devions avoir un débriefing avec la CNJE et leur conseil/soutien/aide afin de pallier aux lacunes. Malgré nos relances, cela n’a jamais été fait.

La candidature à la marque

Mais nous n’avons pas ménagé nos efforts et avons continué à améliorer la Junior. En décembre, nous étions tous fiers de présenter notre « dossier candidature à la marque » avec un beau petit power point affiné pendant des jours et de jours. Nous nous sommes alors rendus à Talmont Saint Hilaire (Vendée) pour le congrès d’hiver des JE. Arrivée 23h (tenue de voyage, tranquille), passage devant le Comité Senior à 23h30 (nan, nan, pas du tout stressant).

Les personnes étaient très intéressées par les compétences développées au sein de la Junior, mais l’on sentait néanmoins un blocage qui a rapidement été éclairci : leur peur était liée à notre situation en cas d’accroissement brutal d’activité (que la qualité des prestations ne soient plus garantie). Ceci devait s’améliorer sur deux points : d’une part la création de doublons (pour backup), allongement de la période de passation (entre les bureaux) et augmentation du nombre de personnes dans le bureau.

Je passe les détails : pas le temps de dîner, soirée abandonnée pour être en forme le lendemain et, le dimanche matin, présentation devant les JE de notre dossier de candidature. Nous avons commis une erreur, celle de faire parler les cinq membres du bureau afin de personnaliser les pôles (qualité, développement commercial, comptabilité, communication et stratégie). Ce qui apparemment a un peu « flouté » notre discours.

Rien de très grave mais de toutes façons, nous nous sommes vite rendus compte que les dés étaient déjà jetés. En effet, le représentant de la CNJE a alors pris la parole et annoncé la recommandation du CS et de la CNJE. Il avait le choix entre Radiation/Labellisation et Report. Cette recommandation est très importante puisque les présidents (qui votent) ne prennent même pas la peine de lire le dossier. Et là, surprise !

Le secrétaire général dit que Performance Conseil n’a pas le niveau suffisant (jamais entendu dire ça lors des différents entretiens) et il recommande le maintien en JI avec obligation de se porter candidat à la marque (et de l’avoir) 6 mois plus tard sous peine de radiation. Nous avons eu 4 votes positifs, dont celui de RMS Razz (clin d’œil à ceux qui comprendront, merci France)

Nous étions vraiment déçus mais nous étions un peu naïfs encore confiants et pensions le label à portée de main, si nous continuions nos efforts.

Les embûches

Et c’est là que tout s’enchaîne : l’Université (enfin un de ses vices doyens que je ne nommerais pas mais que tout le monde reconnaîtra) refuse de signer les conventions de stages des étudiants qui désiraient le faire à Performance Conseil en raison de son statut associatif.
(donc impossibilité de gérer certains aspects essentiels de la gestion d’une junior, cinq, c trop juste).

Certains profs nous demandent de plus en plus de travail. Ce qui nous prive d’un à deux jours de travail pour Performance Conseil par semaine.

Malgré l’amabilité de son propriétaire, Performance Conseil ne peut plus rester au sein des locaux où elle exerçait son activité, c’était prévu. Des solutions provisoires sont trouvées mais elles obligent toutes à une réduction de l’activité (manque de place, ligne téléphonique,…). L’université refuse de nous accueillir puisque nous avions les moyens de nous les payer en raison du fait que nous étions une entreprise A BUT LUCRATIF (C’est bien connu, les dividendes de Performance Conseil).
Une bonne boutade, somme toute, puisque nous ne pouvions pas avoir de stagiaires en raison de notre cadre associatif, que nous ne pouvions être hébergés puisque entreprise et le comble c’est qu’en tant que telle, nous avons reçu un courrier de la fac visant à nous faire payer la taxe d’apprentissage ce qui, pour rappel, permet d’accueillir des stagiaires de l’université.

Enfin bref, tout s’enchaîne. Le concert des nouveaux virtuoses, malgré les investissements de sa responsable au sein du bureau, n’aura pas lieu sur Reims en 2004-2005, ceci en raison de l’impossibilité pour la Ville de l'accueillir (Physiquement parlant).

Dernière chance

Et puis, pendant que les missions suivent leur cours, le congrès se rapproche et toujours aucun débriefing, aucun audit. Nous relisons le code de déontologie et nous apprenons que la CNJE, tout comme chaque junior, s’engage à répondre en moins de 48h à une requête provenant d’une autre junior. Il faut croire qu’ils ne nous accordaient pas le même respect… ou alors que les engagements qualité étaient de belles promesses sur le papier.
(Il semblerait d’ailleurs qu’il s’agisse plutôt de la deuxième solution puisque nos différents congrès et assemblés nous ont permis de rencontrer des bureaux qui nous ont expliqué en quelques mesures comment faire disparaître toutes les missions bancales ou interdites, étant donné que la transmission entre l’audit comptabilité et organisationnel n’était pas optimale).

Les jours passent et malgré les relances, nous savons que nous devons payer pour aller au congrès (et cher, comme d’hab… pourquoi faire simple quand on peut fréquenter des hôtels **** ou plus), que nous passons le 8 Mai… mais aucun audit, ça ne leur paraît pas grave et nous disent qu’il nous suffira de présenter les évolutions depuis l’audit d’octobre.

Et une semaine avant, ils nous annoncent que faute de temps, il nous faudra faire notre audit sur l’île des Embiez.

Cela impliquait
1/ De déplacer 15 tonnes (j’exagères de peu le volume) de pièces justificatives, comptables et organisationnelles sur 800 km.

2/ Prévoir des sauvegardes de comptabilités, photocopies certifiées et autres documents pas vraiment transportables.

3/ Que les grandes améliorations avaient été faites dans la qualité ce qui signifie des documents types élaborés, des flux d’informations mieux contrôlés et une gestion plus réactive et plus sûre des process. Que des choses incontrôlables sans le système d’information puisque le guide de procédures existait mais que notre force était d’avoir stabilisé toutes les informations entrant/sortant de Performance Conseil.

4/ N’oublier aucune pièce justificative. (Ça peut paraître léger mais même pendant les audits certaines pièces demandées nous étaient inconnues, en raison des différences d’appellation ou des caractéristiques propres d’une junior universitaire).

Enfin, the last but not the least, un gros problème que comprendront aisément ceux qui font de l’audit. L’audit est destiné, dans le cas des Junior Initiative, à préconiser des améliorations structurelles, la CNJE parle ainsi de « Visites Qualités ». Il ne s’agit pas d’un contrôle mais de conseils qui, si ils ne sont pas appliqués ou tout du moins pris en compte, provoquent des sanctions.

Notre conclusion

Or un audit le soir même n’était donc qu’un contrôle et qui dit contrôle dit sanction de manière systématique (et surtout pour une Junior universitaire). Les derniers entretiens téléphonique et par mail ont laissé échapper quelques lapsus (enfin un surtout, relatif à notre résiliation dans tous les cas, euh… enfin sauf si vous avez des votes bien sûr).

Enfin bref, nous sommes donc 3 JI à avoir refusé de partir sur l’île des Embiez, alors que depuis quelques années, la Junior s’efforçait de prendre un nouveau départ.

Ce fut une séparation un peu cruelle, tant du point de vue de la réussite personnelle du VIIIe Bureau de Performance Conseil que du sacrifice partiel des efforts investis les années précédentes.

A ce jour, nous n'avons pas de nouvelles de la CNJE, ni lettre ni justificatif mais nous sommes donc désolidarisés du mouvement.

Il se peut, en raison du nombre d'éléments et d'explications, que certains passages soient flous ou ne répondent pas aux questions que vous vous posez. Auquel cas, n'hésitez pas à nous en faire part, nous nous efforcerons d'y répondre.
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